J’ai grandi gosse et ado avec Astérix, de la Serpe d’Or à Astérix chez les Belges, le dernier entièrement scénarisé par Goscinny. Après j’ai un peu perdu le goût, le charme s’est estompé, le génie de Goscinny me manquait trop. Je viens de lire des bonnes critiques du 36 ème album, j’ai vu le thème de l’histoire qui me parait excellent, il porte une promesse de qualité. Je vais le lire.
En bonus, des dessins que je copiais à l’école et au collège dans mon cahier de latin.
http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/article/2015/10/21/nous-avons-lu-et-plutot-aime-le-nouvel-asterix_4793643_4420272.html
http://www.huffingtonpost.fr/lionel-pernet/analyse-asterix-papyrus-cesar-gaulois-histoire_b_8335620.html?utm_hp_ref=france
Archive for the ‘Comics/BD’ Category
Le nouvel Astérix est sorti
Posted in Comics/BD on 10/23/2015| Leave a Comment »
Titeuf comme vous ne l’avez jamais vu
Posted in Comics/BD on 09/10/2015| 2 Comments »
Chapeau, Zep!
http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/article/2015/09/09/zep-dessine-titeuf-dans-un-pays-en-guerre-pour-denoncer-le-drame-des-refugies-en-europe_4750284_4420272.html
Une belle prouesse créatrice qui montre à quel point la BD est est beaucoup plus que des « petits Mickey » et mérite son titre de 9ème Art!
Deuxième Génération édité au Mexique
Posted in Comics/BD, Deuxième Génération on 07/26/2015| 1 Comment »
Hergé et un Tintin inachevé et inédit
Posted in Comics/BD on 07/19/2015| 6 Comments »
« Tintin et le Thermozéro », l’œuvre inachevée d’Hergé
Le Monde.fr | 17.07.2015 à 11h43 • Mis à jour le 19.07.2015 à 13h13 | Par Frédéric Potet et Cédric Pietralunga

Ceux qui ont eu la chance de les voir en parlent avec des trémolos dans la voix. Ce sont huit pages crayonnées « parmi les plus belles » jamais réalisées par Hergé. Elles sont les pièces maîtresses de ce qu’il reste de Tintin et le Thermozéro, projet inabouti que le maître entreprit à la fin des années 1950. L’ensemble du matériel – ces planches, des dizaines de croquis, pages d’études et autres scripts dactylographiés – dort dans un coffre-fort. Jusqu’à quand ? Verra-t-on un jour un vingt-cinquième album des aventures du reporter, dans le moule de Tintin et l’Alph-Art, histoire inachevée publiée en 1986, trois ans après la mort de son créateur ? Seule certitude : la matière est là.
Récit d’espionnage sur fond de guerre froide, Tintin et le Thermozéro avait sa place dans cette période où Hergé tutoyait les sommets. Le dessinateur y crut. En 1957, il a terminé Coke en stock et traverse une crise profonde en raison de sa séparation avec sa première femme, Germaine. La lecture d’un article de Philippe Labro dans Marie-France attire son attention : il y est question de deux familles américaines devenues « radioactives » après le bris accidentel d’une pilule. Une trame se met en place dans son esprit. Un premier synopsis est ébauché sous le titre « La boîte de Pandore », mais l’histoire s’avère trop classique pour le Hergé tourmenté d’alors. Celui-ci préférera satisfaire son besoin d’épure dans ce qui sera son œuvre la plus intime, Tintin au Tibet.
Une course-poursuite hitchcockienne
Il y revient toutefois près de deux ans plus tard en demandant à l’un de ses collaborateurs, Jacques Martin, l’auteur de la série « Alix », de densifier son synopsis. Le résultat ne le satisfaisant pas, il sollicite Greg, scénariste des « Achille Talon », « Bernard Prince » et « Luc Orient », alors chargé de superviser les dessins animés inspirés des aventures de Tintin. Payé 50 000 francs belges, comme s’en souvient Roger Leloup, ex-collaborateur des Studios Hergé, Greg va écrire deux variantes : la première intitulée « Les pilules », la seconde « Le Thermozéro ». La structure du récit est celle d’une course-poursuite hitchcockienne.
Des espions ont subtilisé un mystérieux produit destiné aux « futurs explorateurs de l’espace ». Ce composé chimique, le « Zero heating », peut déclencher une forte chaleur là où il n’y a pas d’oxygène, comme sur la Lune. Activé sur Terre, il embraserait les molécules de l’air. « Où se trouve-t-il maintenant, cet échantillon à côté duquel une bombe H n’est qu’un inoffensif pétard ? », lance Tintin, qu’un accident de voiture a mêlé à l’intrigue, sans deviner que la fiole a été glissée dans son imper.
Hergé va y croire, donc, mais pas longtemps. Il saborde l’amorce de l’histoire, que Greg a fait commencer à Naples, afin d’attaquer avec la scène de l’accident de voiture. Il n’apprécie pas plus l’épilogue révélant que l’inventeur du Thermozéro n’est autre que le professeur Tournesol. Surtout, il étouffe dans un scénario qui n’est pas de lui, comme il le confiera à l’écrivain et scénariste Benoît Peeters : « Je me sentais prisonnier d’un carcan dont je ne pouvais me défaire. Or, j’ai besoin d’être constamment surpris par mes propres inventions. »
Si l’extrême rigueur de son style ligne claire ne l’indique pas, Hergé est d’abord un « feuilletoniste dans l’âme », comme le rappelle Benoît Peeters : « Son processus de création s’apparentait à la croissance du lierre qui suit les aspérités du mur et bifurque selon l’ensoleillement. Il n’aimait pas vagabonder derrière les idées des autres. » Le scénario de Greg va s’avérer « trop ficelé, trop construit, trop imbriqué pour être déconstruit », poursuit l’auteur du Monde d’Hergé (Casterman, 1990).
Un scénario qui le désarçonnait
Le père de Tintin entretenait alors des relations complexes avec les membres de son équipe. « Il avait une très haute estime de ce qu’il faisait, se souvient Roger Leloup, 81 ans, l’auteur de Yoko Tsuno. Si nous l’aidions pour les décors, les accessoires, jamais il n’aurait laissé Tintin entre les mains d’un autre. Un jour, Jacques Martin et Bob de Moor avaient profité de son absence pour réaliser une planche de Tintin afin de lui montrer qu’ils en étaient capables. A son retour, Hergé est entré dans une de ces colères : “Quand je ne suis pas là, on ne dessine pas Tintin !” »
Est-ce la peur de se « pasticher » qui a fait reculer Hergé avec ce Thermozéro taillé sur mesure ? « Ce scénario le tirait vers l’arrière, l’empêchait d’évoluer alors qu’il voulait repartir de zéro, estime Benoît Peeters. C’est l’époque où il quitte sa femme, se passionne pour l’art contemporain, fréquente des gens plus jeunes avec sa nouvelle compagne, Fanny. Hergé ne veut plus faire Tintin comme avant. Il perd cette foi première qui fait les grands conteurs. »
Une publication devenue introuvable
Le projet est de nouveau mis de côté : en 1960, un vol de bijoux appartenant à Sophia Loren sur le tournage des Dessous de la millionnaire lui inspire un autre récit – plus ambitieux puisque respectant les trois unités du théâtre (temps, lieu, action). Ce sera Les Bijoux de la Castafiore. Hergé n’oublie pas l’idée du Thermozéro, pensant la recycler pour une aventure de Jo, Zette et Jocko. Celle-ci ne verra pas plus le jour.
Une malédiction pèserait-elle sur cette non-histoire ? « Ce serait une erreur qu’elle ne soit jamais publiée sous une forme ou une autre », plaide en tout cas Philippe Goddin, président de l’association Les Amis de Hergé et auteur d’une biographie en sept tomes. La veuve du dessinateur, Fanny Rodwell, s’est longtemps opposée à tout projet éditorial au motif que son mari n’avait pas réussi à terminer ce récit de son vivant. « Je suis certain que s’il avait pris le temps de trouver une bonne dynamique narrative, il en aurait fait une excellente histoire », affirme Philippe Goddin.
Rassemblées par Benoît Peeters, les huit planches crayonnées de Tintin et le Thermozéro et l’ensemble du matériel préparatoire ont pourtant été déjà publiés. C’était en 1989, une époque où il était encore facile d’emprunter des documents auprès des ayants droit de Hergé. L’éditeur, Rombaldi, a depuis fermé boutique. Le livre est devenu introuvable.
« Hergé, Fils de Tintin« , de Benoît Peeters, Flammarion, 2002.
Intéressant de découvrir aujourd’hui encore, des aspects cachés de l’oeuvre d’Hergé, des projets inaboutis, des recherches et des esquisses inconnues, des trésors cachés, qui donnent encore plus d’épaisseur et de profondeur à la carrière professionnelle d’Hergé qui est aussi sa vie.
En bonus, un dessin que j’ai réalisé en 2007 pour un colloque qui marquait les 100 ans de la naissance d’Hergé et qui s’est tenu à Mishkenot Shaananim à Jérusalem.
Exposition au MOCAK à Cracovie
Posted in Comics/BD on 05/31/2015| 2 Comments »
A visionner pendant une semaine, l’émission Métropolis d’Arte où un reportage est consacré à l’exposition « Poland-Israel-Germany- The Experience of Auschwitz » pour laquelle des planches originales de mon roman graphique « Deuxième Génération » (Dargaud) ont été sélectionnées et sont exposées à la bibliothèque du musée. Le commentaire de la commissaire Delfina Jalowik, qui a collaboré avec l’allemand Jürgen Kaumkötter, donne un éclairage enrichissant à leur démarche commune. (C’est à partir de la 30 ème minute et 45 secondes, mais le reste en vaut la peine aussi!)
http://www.arte.tv/guide/fr/055882-003/metropolis
Kickstarter Deuxième Génération: c’est parti
Posted in Comics/BD, Deuxième Génération, Personnel on 05/27/2015| 8 Comments »
C’est parti aujourd’hui! Un grand moment et une grande émotion. Merci à tous mes amis et mes « likeurs » de bien vouloir partager le lien et l’info sur leurs réseaux.
https://www.kickstarter.com/projects/pmmp/second-generation-my-revenge-on-hitler
Deuxième Génération en dessin animé
Posted in Comics/BD, Deuxième Génération on 05/23/2015| 14 Comments »
Deuxième Génération en est cours d’adaptation en dessin animé. Un long métrage signé Vera Belmont basé sur le roman graphique publié par Dargaud et qui portera le nom de « Deuxième Génération-Ma revenche sur Hitler« . Une campagne KICK-STARTER sera lancé le 27 Mai. En attendant, visionnez le teaser et merci de faire circuler l’info!. https://twitter.com/2GTheMovie https://www.youtube.com/channel/UCfgKbYbw8DXzhaHI_8qQp1A https://www.youtube.com/watch?v=0ZhQz3QWOlk&feature=youtu.be
La BD est Charlie
Posted in Comics/BD on 02/11/2015| Leave a Comment »
Je ne peux que vous recommander chaudement ce collectif qui vient de paraitre et auquel j’ai eu le privilège de participer. « La BD est Charlie » est un ouvrage exceptionnel réalisé et édité par Glénat dans des circonstances exceptionnelles. Près de 180 dessinateurs se sont littéralement mobilisés pour rendre hommage aux victimes des attentats des 7, 8 et 9 janvier par le biais de l’image, du mot, de l’esprit, de l’humour, la dérision, le coup de gueule, la parabole, la métaphore, etc . Le livre est édité en étroite collaboration par 35 éditeurs qui ont réuni leur savoir-faire, du jamais vu, pour créer un produit parfait, intelligent, sensible et parfois décoiffant, où le rire et le sourire se mêlent à la tristesse dans un cocktail qui se déguste lentement. Une double page est consacrée aux portraits des 17 victimes et une notice au verso en dit long sur le vent qui souffle sur la société civile française de l’après 11 janvier: Vendu au profit des familles des victimes des attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015. L’acheter est faire acte de top´rance et de citoyenneté.
Les Hanouka Twins à Angoulême
Posted in Comics/BD on 02/01/2015| Leave a Comment »
Boycott d’Israel au Festival de la BD d’Angoulême
Posted in Comics/BD on 02/01/2015| 14 Comments »
Cette année, comme l’an dernier, un appel au boycott d’Israël a été adressé au directeur du Festival de la BD d’Angoulême. Mais cette année avec une virulence et une mauvaise fois décuplée. Le directeur du festival Franc Bondoux, ils appellent au boycott de la firme israélienne Soda Stream (http://www.aurdip.fr/dessinateurs-et-travailleurs-de-l.html?lang=fr) un des sponsors du festival. Le directeur du Festival répond dans l’édition en ligne pour abonnés de Sud-Ouest. (http://www.sudouest.fr/2015/01/23/bulles-indesirables-1806534-813.php). Parmi les signataires figurent des grands auteurs dont j’apprécie énormément le travail. A lire avant de lire ma réponse. http://www.aurdip.fr/dessinateurs-et-travailleurs-de-l.html?lang=fr Ma réponse: C’est dur d’être instrumentalisé par des collègues! L’appel de l’AURDIP de 2015 a un côté malsain. Ses signataires y expriment brièvement leur chagrin et leur indignation face aux attentats contre leurs collègues de Charlie Hebdo qui pour certains sont aussi des amis. Puis ils embrayent dans la foulée, avec une indélicatesse déconcertante, pour condamner Israel de façon virulente pour ce qu’ils appellent « un nettoyage ethnique de masse ». Ils sont dans l’amalgame le plus primaire, un amalgame que mes copains de Charlie Hebdo n’auraient jamais cautionné. Un amalgame qui est l’expression de cette obsession anti-israélienne qui sert de masque au « nouvel » antisémitisme qui pousse comme de la moisissure en France et ailleurs en Europe. C’est pathétique de voir l’extrême gauche concurrencer l’extrême droite. Après les attentats de Charlie Hebdo et d’Hyper Cacher, Khalil Abu-Arafeh, mon collègue palestinien de Jérusalem-Est et moi, nous sommes fixés rendez-vous dans un hôtel calme de la ville pour partager notre douleur et notre effroi. Chacun de nous a réalisé des dessins pour soutenir la liberté d’expression et de satire. Car nous sommes Charlie, par delà nos cultures, nos croyances et nos différences. Nous sommes Charlie par delà l’occupation et le conflit. Nous sommes Charlie dans notre espoir de Paix pour laquelle nous mobilisons nos coeurs et nos crayons.. Nous sommes Charlie dans notre esprit de tolérance et de dialogue. Tout art est espace d’ouverture et de dialogue, par définition. La culture est une passerelle qui tente de relier les peuples et les idées. Luz a demandé: « Je suis Charlie. Prouvez-le! » C’est ce que nous faisons chaque jour sur cette terre de conflit que nous rêvons meilleure. Appeler au boycott c’est renoncer à ce rôle majeur de l’art, pour satisfaire un besoin puéril d’auto-satisfaction: se donner bonne conscience. Trois semaines après les massacres de Paris, je trouve ça d’un cynisme bas de gamme et d’un opportunisme pervers. Ce n’est en rien une forme d’engagement. Michel Kichka Berlin, 27.01.15 70 ème anniversaire de la libération d’Auschwitz