En 1970 j’ai découvert dans Pilote « La cité des eaux mouvantes », premier album de Valérian et Laureline Agents spatio-temporels de Mézières et Christin. L’art de Mézières m’a immédiatement conquis. Grand classique de la BD franco-belge, créateur de mondes, imagination sans limites, coup de patte d’une maîtrise absolue, perspectives plongeantes, splendide énergie dans le trait et dans les jeux de noir et blanc, image maker par excellence, Mézières est tout ça et beaucoup plus car il a fait école. L’explosion du genre SF ne s’est imposé que quelques années plus tard avec Métal Hurlant et je pense qu’on peut le considérer comme le précurseur de la science fiction dans la BD, suivi par Druillet, Moebius, Bilal et beaucoup d’autres, en France et dans le monde.
Il nous quitte et nous laisse en héritage culturel son oeuvre graphique unique, foisonnante et généreuse.
Merci Mézières!





Merci, très Cher Michel Esther & Etienne Kervyn
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