Le 11 Septembre 2001 me restera gravé à jamais en mémoire. J’avais travaillé jusque tard dans la soirée avec la radio, ma fidèle compagne quand je dessine. Les infos en direct parlaient de l’effondrement de la premìère tour puis de la seconde. Ça me paraissait tellement invraisemblable que je mettais ça sur le compte d’une certaine hystérie de la part des journalistes. En rentrant le soir j’ai zappé sur toutes les chaînes d’info qui montraient les mêmes images en boucle. J’avoue que je ne réalisais pas encore à 100%. Je suis allé me coucher la gorge nouée tard dans la nuit, souhaitant me réveiller d’un mauvais rêve au petit matin. C’est en voyant les photos des tours pulvérisées en une de mon journal papier que j’ai définitivement dû admettre que ce cauchemar avait bel et bien eu lieu.
Voici l’humble hommage que j’ai rendu à la ville de New York le 11 Septembre 2002

Voici le dessin que j’ai réalisé après les attentats d’Al Qaïda le 18 Mai 2003 à Casablanca. Il était clair que le monde vivait une nouvelle ère, celle d’un terrorisme aveugle et fou, assoiffé de sang et cultivant la mort.

Voici mon hommage à New York que j’aime, la ville qui lèche ses blessures depuis 20 ans. Les tours ne se dressent plus dans sa silhouette mais l’impact des avions est encore présent, comme imprimé à jamais dans son ciel.

Vingt années séparent les attentats de 2001 de l’évacuation de Kaboul le mois dernier par l’armée américaine qui s’est embourbée dans une guerre perdue d’avance contre un axe du mal qui s’amuse à changer de nom. Qu’il s’appelle Al Qaïda, Daesh ou Taliban, il s’est juré de rendre notre monde invivable.

*O Michel, c’est très dur pour nous tous américains de naissance et de coeur.*
Percutant d’intelligence, comme d’hab… La bise. Mach