J’ai été très ému par l’hommage rendu à Samuel Paty ce soir à la Sorbonne. Tout était parfait, à commencer par le choix de ce haut lieu de la connaissance et de l’éducation, par la solennité de la cérémonie, par les prises de paroles fortes, la lettre de Jaurès lue par un collègue, la lettre de Camus nobélisé à son professeur de Littérature lue par une lycéenne et le discours poignant du Président Macron. La lente entrée du cercueil dans la cour de la Sorbonne au son de « One » de U2 chanté par Bono a résonné comme un hymne, un peu comme « Imagine » de Lennon l’est devenu en son temps, un hymne à Samuel Paty.

La France en général, la Macronie en particulier devraient demander pardon, faire profil bas plutôt que rendre de grands hommages, sacraliser une République et enseignement qu’elles trahissent chaque jour. Si ce pays de dhimmis avait fait preuve de lucidité et de courage en temps voulu face au totalitarisme islamique, nul ne connaîtrait Samuel Paty aujourd’hui… il continuerait son courageux travail de prof, sa vie familiale, normale, avec l’espoir de vivre encore longtemps. Sarah Halimi et Mireille Knolll (pour qui il n’y a pas eu d’hommage, mais des années de déni du caractère antisémite de leur supplice) seraient probablement en vie. Les tortionnaires du jihad doivent bien rire devant les drapeaux éplorés… Je suis trop écoeurée, pour partager ces hommages funéraires 😦