Comme chaque année depuis vingt ans, la Fondation du Judaïsme Français a remis le Prix Berheim lors d’une cérémonie qui se tenait ce 27 Mai au Théâtre du Vieux Colombier à Paris. Ce prix prestigieux est décerné dans trois catégories: Prix pour les Arts, pour les Lettres et pour les Sciences. Ma surprise fut grande quand la fondation m’annonça il y a quelques mois que leur jury m’avait désigné lauréat pour les Arts. Le temps de digérer la nouvelle, je me suis retrouvé sur les planches du théâtre face à trois cents personnes souriantes, dont des membres de ma famille et de nombreux amis. Ce prix couronne mon engagement tant comme dessinateur de presse que comme auteur. La reconnaissance n’est jamais un but en soi mais elle me permet de prendre encore mieux conscience de ce que je fais, mu par un besoin pressant, une passion profonde et une grande intuition. Je considère cette récompense comme une sorte d’appel à ne pas m’arrêter. Dans les domaines où je suis actif, la création, l’écriture, l’enseignement et l’éducation, on ne peut pas se reposer sur ses lauriers. On les laisse sécher pour agrémenter les prochains mets que l’on prépare, espérant toujours faire mieux. Samuel Blumenfeld du journal Le Monde a tracé mon parcours dans un superbe discours, cinquante années brossées avec précision et exactitude en cinq minutes. Une prouesse pleine de bienveillance.
A mes côtés les deux autres lauréats étaient Marc Weitzmann, journaliste, écrivain et essayiste de grand talent, et Pierre-André Taguieff, éminent philosophe, politologue et historien des idées. Deux hommes à l’engagement et au parcours aussi impressionnants qu’exemplaires.
Prix Bernheim 2019 de la Fondation du Judaïsme Français
05/29/2019 par Michel Kichka
C’est absolument génial et oh combien mérité, l’Ami ! La bise, Mach
Merci beaucoup Mach! Bisous de Jérusalem
Bravo Michel.!
Je n avais pas su.
Bises
Charly
Félicitations et continuation de ta mise en perspective qui ouvre l’esprit.
Admirativement,
Salvatore.
Merci Salvatore!