Joyce Feinberg, 75 ans, Richard Gottfried, 65 ans, Rose Malinger, 97 ans, Jerry Rabinowitz, 66 ans, Cecil Rosenthal, 59 ans, David Rosenthal (son frère), 54 ans, Bernice Simon, 84 ans, Sylvan Simon (son époux), 86 ans, Daniel Stein, 71 ans, Melvin Wax, 88 ans, et Irwin Youngner, 69 ans.
Ce sont les noms des 11 victimes de la tuerie sauvage dans la synagogue de Pittsburgh. Victimes d’une haine antisémite aveugle ouvertement déclarée sur les réseaux sociaux par un assassin néo-nazi de la pire espèce et qui s’était offert un arsenal d’armes de combat comme on s’achète des pop-corns aux Etats Unis.
Victimes de la libération de la parole raciste et de son passage à l’acte dans un climat de violence galvanisé par un président dont le populisme et l’irresponsabilité sont la marque de fabrique.
Attentat antisémite à Pittsburgh
10/29/2018 par Michel Kichka
Réactions en Europe : manifestations de jubilation populaire pour les antisémites d’extrême-droite, comparaison avec les Arabes palestiniens abattus par Tsahal, puisque pour les antisémites de gauche un tueur génocidaire stoppé en pleine attaque équivaut à une personne âgée en train d’assister paisiblement à un office. Aux Etats-Unis, il y a Trump et ses potes, mais aussi les grands media qui font leur une sur le Kaddish et désamorcent peut-être ainsi quelques préjugés. En France, les assassinats de Juifs ont lieu à plus petite échelle mais sont toujours vus comme l’oeuvre de « déséquilibrés » qu’il faut excuser puisque c’est la faute d’Israël, et si on compare ouvertement islamisme et nazisme on est assigné en justice. Pour les crimes de haine misogyne (similitudes avec la judéophobie sauf en ce qui concerne le but final), c’est la faute des féministes qui « sont allées trop loin »…