Je ne parviens pas à comprendre comment un être humain peut être capable d’assasiner de sang froid un autre être humain. Et encore moins quand la victime est une octogénaire rescapée de la Shoah, lardée de coups de couteaux avant d’être brûlée dans son HLM. Une personne capable d’un tel acte peut-elle encore être considérée comme humaine? Je pose la question car je ne peux pas la qualifier d’animal par exemple. Les animaux tuant pour se défendre ou se nourrir. Là je suis non seulement perdu mais en plus il faut que je réagisse dans un dessin. Si mon dessin vous choque, reconnaissez qu’il sera toujours moins choquant que le crime commis lui-même.
Le comble de l’ignominie !!! Inqualifiable.
Abominable certes !
« Il faut dissocier l’acte de la personne » = C’est une réponse qu’on peut entendre chez mes amis chrétiens… Le crime nous semble impardonnable, mais, comme la victime n’est plus présente pour pardonner, Dieu seul peut donner son pardon, si toutefois le criminel le demande…Mais, nous ne pouvons jamais présager l’attitude de Dieu…(Le « Tout Autre » comme disait mon ami l’Abbé Paul De Grox, curé de Saint-Augustin à l’Altitude Cent !
Le dessin est excellent. Et les commentateurs de la Torah, des textes spirituels juifs disent que l’on devient ce que l’on fait. Un acte isolé peut être dissocié de l’être, mais une succession d’actes modèlent ce que l’on est… on accumule les propos antisémites et les atteintes à l’intégrité et à la dignité humaine, et on devient un criminel antisémite. Comme dans la violence misogyne, le pire n’arrive pas d’un seul coup.
Il a aussi détruit toute la mémoire, les souvenirs, photos, lettres de sa victime, pour qu’il ne reste rien à ses descendants. La comparaison avec un assassin nazi est donc parfaitement justifiée.