Naji-al-Ali (1938-1987) s’opposait à l’occupation au moyen de ses caricatures.
Ahed Tamimi au moyen d’une gifle.
Ils sont deux symboles de la résistance palestinienne non armée.
Ahed Tamimi
01/04/2018 par Michel Kichka
01/04/2018 par Michel Kichka
Naji-al-Ali (1938-1987) s’opposait à l’occupation au moyen de ses caricatures.
Ahed Tamimi au moyen d’une gifle.
Ils sont deux symboles de la résistance palestinienne non armée.
Il y a resistance et resistance. S’opposer au moyen de la caricature ou plus generalement de la derision est totalement acceptable.
Gifler, taper ou cracher sur des soldats en faction, qui de surcroit garde leur sang-froid en ne reagissant pas, releve de la provocation. Et il faut le savoir, en matiere de provocation, la famille Al-Tamimi en connait un bout. Lorsque Ahed s’attaque aux membres des forces de securite, son entourage veillera constamment a ce que des equipes de photographes et cameramen soient presentes sur les lieux, histoire de prouver a l’opinion combien l’occupant peut etre cruel et brutal.
N’est-ce pas cette meme Ahed Al-Tamimi qui est liee a une terroriste qui participa en son temps au massacre du Sbarro a Jerusalem?
Salut Moche, tout ça ne pèse pas bien lourd sur la balance à côté de 50 ans d’occupation et d’oppression.
Ahed ‘était pas encore née au moment de l’horrible attentat à la pizzeria Sbaro, où alors elle venait juste de naître. On ne peut pas lui mettre ça à son actif ni à son passif. Bonne année!
« occupation » ? « oppression » ? Qui oppresse et tue des arabes palestiniens, sinon avant tout leurs dirigeants islamistes ? Qui tue des civils juifs, enfants compris, sinon des fanatiques palestiniens, dressés à la haine du Juif comme les Hitlerjugend avant eux ? Et si les arabes palestiniens sont des « résistants », le peuple juif revenu sur sa seule et unique terre est quoi ? Dieu sait que je vous apprécie comme dessinateur Mr Kichka, mais ce langage qui ouvre à de tels amalgames et cautionne des décennies de diabolisation d’Israël me choque profondément, surtout de la part du fils d’un des rares survivants au sort que la haine antijuive réserve aux Juifs en exil. Je les ai vus, les soldats agressés par des furies palestiniennes, obligés de rester stoïques face à cette haine délirante. Ce sont de très jeunes gens, à qui on demande de supporter l’insupportable et souvent de sacrifier leur vie pour préserver l’existence de l’Etat hébreu… un Etat que je vois menacé autant par la haine extérieure, que par l’incohérence intérieure.