Le tribunal d’Alger a requis 10 ans de prison ferme en appel contre Boualem Sansal, une manière « légale » de faire taire les voix qui dérangent. Voilà ce que coûte la liberté de penser et d’écrire autrement dans l’Algérie du 21 ème siècle. Boualem avait fait le choix courageux de ne pas s’exiler pour s’exprimer et écrire tout en mesurant jusqu’à un certain point le réel danger auquel il s’exposait. Par danger j’entends perte de sa liberté, un concept difficile à comprendre dans les démocraties libérales. Dans la Russie de Poutine il aurait probablement été empoisonné ou assassiné et dans la Chine de Xi Jinping il aurait soit péri dans un camp de rééducation, soit aurait tout simplement disparu de l’oeil du monde. Pour ne citer que ces deux pays. Ce ne sont pas des maigres consolations, justes un pénible constat de l’état des lieux de notre globe où les véritables démocraties sont en recul dans un climat général de presque indifférence.
Mon coeur et mon soutien total vont à mon ami Boualem et je ne peux que souhaiter que les requêtes exigeant sa libération émanant de France et d’ailleurs soient entendues.
En attendant, lisez ses livres.



Aux Rendez-vous de l’Histoire avec Plantu à Blois en 2018 et au Salon du Livre de Genève en 2023
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