Naples n’a pas que la pizza comme spécialité. Elle n’a pas que la coupe italienne de foot. Elle a le graffiti. Et oui, il y en a partout! Sur les murs, les volets, les portes cochères, les panneaux de signalisation, les monuments et les murs extérieurs des églises dont les murs intérieurs restent vierges. Jusqu’à nouvel ordre! Dans les ruelles étroites et aussi sales que charmantes du vieux Naples, les tags ajoutent une note de couleur au gris dominant. Jamais vulgaires, jamais violents.
Une vierge Marie à recycler ou recyclable.

Une autre Marie auréolée d’un flingue.

Un monument, l’entrée arrière d’une église, une cour d’église.



Des portes cochères, des volets de magasins (fermés le dimanche).




Ces graffitis rampent et s’accrochent comme les lichens des forêts ou les taches de moisissure du gorgonzola, voire encore comme des taches d’humidité dans les caves. Ils font partie du paysage urbain. Finalement, à force, ils camouflent les murs qui s’effritent et rajeunissent les monuments du passé. Beaucoup de grandes villes au monde sont tatouées d’inscriptions et de dessins. Mais ici à Naples, elles sont un peu un clin d’oeil post moderniste fait au merveilleuses fresques murales de Pompéi, qui elles me rappellent les fresques évanescentes de Roma Fellini.





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